Les vols sont toujours un petit passage difficile. Depuis mon départ pour New York, je ne suis plus à l'aise dans les avions. Je tressaute à chaque trou d'air et empoigne les accoudoirs à chaque soubresaut. En général ce sont les 10 premières minutes qui sont un peu pénibles et après ça me passe. Aujourd'hui ça a duré un peu plus longtemps: difficile de ne pas penser à un moment ou à un autre au film Les survivants, tant l'avion passe proche des montagnes et, surtout, grâce à Vence qui a eu la bonne idée de me dire : "tiens les pilotes ici, ils conduisent comme les chauffeurs de taxi". Et c'est vrai que pour un ciel si bleu ça a pas mal bougé. Au vu notre dernier transfert en taxi avec deux enfants malades sur trois, j'étais moyennement en confiance.

Mais le voyage valait la peine: spectacle magnifique de la cordillère des Andes sous nos pieds. D'abord les montagnes sèches et découpées semblables à des pattes éléphants, puis plus loin les sommets enneigés et enfin, au loin, derrière les montagnes les nuages moutonnant, bloqués de l'autre côté de la cordillère.

D'une capitale à l'autre
D'une capitale à l'autre
D'une capitale à l'autre

NB: pourquoi ce titre?

Parce La Paz, même si elle est la ville où siège le gouvernement n'est pas la capitale constitutionnelle (et donc pas la plus haute capitale au monde non plus) mais c'est Sucre. Une étrange répartition des rôles...

Sucre-La Paz, le 9 juillet

Retour à l'accueil