Art contemporain : le nouveau fleuron de Bilbao
Seconde sortie à Bilbao, expédition plus exigeante. Pas tant au niveau du trajet que nous avons beaucoup mieux anticipé avec Myrtille et qui s’est déroulé sans accroc, mais sur le contenu même des visites.
Le matin nous avons été plutôt cool et modeste avec une balade en funiculaire (funiculaire d’Artxanda) qui nous a conduit au point culminant des montagnes environnantes de Bilbao – parce qu’on peut en effet parler de montagnes, je ne me souvenais pas la ville aussi encaissée entre les collines s’étalant autant que la topographie le lui permette sur les bords du fleuve et les débuts des pentes des collines.
Ascension facile, pique-nique agréable dans les sous-bois tout proche.

Puis redescente, traversée du Nervión pour s’attaquer à la grosse partie de la journée : la découverte du musée Guggenheim. Et je parle là de découverte à dessein car il s’agit autant de découverte (sauf pour moi qui y avait déjà été) que d’une visite. On y vient autant – si ce n’est plus - pour le bâtiment que pour les expositions.
Comme souvent en matière d’art contemporain on est amusé, médusé, interloqué, parfois stoïque, étonné, choqué, quelque fois interrogé d’autres fois pas du tout tant cela n’évoqué rien, excité, fatigué par tant de lumière. Certaines œuvres sont hautement ludique, à l’image du musée on y tourne et retourne dedans, dehors, sur ses passerelles, dans ses méandres, on s’y perd on s’y retrouve, on se dit que l’art contemporain peut être rudement ludique ou rudement inutile ou totalement essentiel, en tout cas à l’instar du bâtiment il ne laisse pas indifférent.
Les filles ont beaucoup apprécié. Mais le soir on est crevé. Demain repos !
Bilbao, le 11 août