Pique-nique sur le motu

Hier, petite balade en bateau autour du lagon et pique-nique sur un des motus de l’ile. Les photos qu’on a déjà vues mille fois de ces lieux paradisiaques sont un peu galvaudées et finalement ne reflètent, de manière, que très parcellaire l’immensité du bleu, la plénitude de l’océan et le calme environnant. Pas sure que par mon récit j’y parvienne tellement mieux.

Pique-nique sur le motuPique-nique sur le motu
Pique-nique sur le motu
Pique-nique sur le motuPique-nique sur le motu

Nous sommes partis de bon matin sur la petite embarcation de la pension, dont on a du mal à croire qu’elle puisse servir pour faire de la pêche sur l’océan tant elle paraît frêle. C’est un simple petit hors-bord. Vataé et Dawn - dont j’aurai, je pense, l’occasion de reparler prochainement – nous ont conduit dans tous leurs coins favoris du lagon. Nous avons pu plonger voir des raies manta à coté de la passe (alors que tous les autres touristes vont un peu plus loin). Rien qu’avec ce majestueux spectacle de leur danse sous-marine, nous savions que nous avions réussi notre journée. Cannelle qui nous surprend souvent tant elle est à l’aise dans l’eau, avec un masque et un tuba, a été un peu effrayée et n’est pas restée plus de 5 minutes. Il faut dire que nos hôtes mesuraient bien 3 mètres d’envergure, étaient juste là sous nos pieds et que le courant était assez fort. Nous avons eu la chance de les observer comme ça en silence pendant un moment tous les 3.

Pique-nique sur le motu
Pique-nique sur le motuPique-nique sur le motu

La seconde plongée dans le jardin de corail était aussi sympa mais plus anecdotique, tant nous sommes maintenant blasés de voir des poissons ☺. Non je blague c’est toujours aussi fascinant mais nous n’avons eu que peu de temps et Avril pleurait sur le bateau quand nous nous éloignions. Nous avons donc plongé à tour de rôle. Le tour de l’ile vu par la mer, après avoir fait il y a deux jours la route terrestre, était très intéressant. Il a donné lieu à d’autres points de vue pour identifier nos repères. Comme toujours vu sous un autre angle les choses apparaissent un peu différentes et c’est toujours pertinent. Le bras de lagon que nous avions traversé la veille à pied, nous est apparu plus long qu‘il n’y paraît depuis la côte mais très peu profond et toujours aussi transparent. La montagne se dressait face à nous comme un mur. Les bleus que nous voyons si bien depuis le col se succèdaient de manière plus tangible. Petit bonus : nous avons même croisé un petit requin lors de notre balade.

Pique-nique sur le motu
Pique-nique sur le motu

Et enfin j’en arrive au meilleur moment de la journée : le pique-nique sur le motu. Pique-nique, un peu tardif mais nous avons passé tout le reste de la journée sur le motu. Nous nous sommes délectés de délicieux pains de coco chaud cuit au barbecue pour l’occasion juste avant que nous les dégustions, de poisson cru à la tahitienne, là aussi accompagné de lait de coco, de riz et de poisson grillé. Un vrai régal.

Pique-nique sur le motuPique-nique sur le motu
Pique-nique sur le motu

En attendant que tout ceci soit prêt, nous avons construit notre rituel château de sable (à suivre), qui ne sera pas détruit à la prochaine marée mais à la prochaine tempête, et nous nous sommes baignés sur la petite plage. Des petits poissons – plus photogéniques que ceux qu’il y a 3 jours – sont venus nous dire bonjour. Le plus impressionnant : les raies pastenague qui s’approchaient du bord pour voir si nous avions quelque chose à leur donner et qui sont venus nous rendre visite régulièrement tout au long de l’après-midi. De loin, comme ça, cela paraît presque évident de vivre des moments comme cela en Polynésie, mais pour « de vrai » vu d’ici nous n’avons pas boudé notre plaisir et profité de chaque instant tant nous nous sentions chanceux et tout ceci nous paraissait irréel.

Pique-nique sur le motu
Pique-nique sur le motuPique-nique sur le motu
Pique-nique sur le motu
Pique-nique sur le motu
Pique-nique sur le motu
Pique-nique sur le motuPique-nique sur le motu
Pique-nique sur le motu

Maupiti, le 6 juin

Retour à l'accueil