Nous voilà à Sucre depuis 2 jours et je dois avouer que je suis déjà sous le charme de cette petite ville. Nous sommes en hiver mais le froid y est très supportable, nettement plus qu'à 4000m. La ville a tout ce que j'aime de l'urbanisme convivial des villes espagnoles: places centrales très végétales et qui crée des lieux de vies et de rencontres sympathiques, beaucoup de monde dans les rues à pied qui se baladent, patios intérieurs abrités du soleil et du bruit de la rue dans toutes les maisons et donc aussi dans les restaurants, architecture où les espaces extérieurs (terrasses, cours...) et intérieurs semblent ne faire qu'un et, enfin, très beaux bâtiments (administratifs, palais de justice, couvents, églises, universités ou simples maisons) anciens, blancs et bien entretenus pour le plaisir des yeux.

Petit point qui dénote mais qui n'est pas désagréable et aide l'orientation des étrangers: Sucre est une ville quadrillée uniquement avec des sens unique comme New York. Bon la comparaison avec la mégapole nord américaine s'arrête là. Les voitures qu'on y croise n'ont pas tout à fait le même standing ni le même état, la circulation est bien moins dense et la vie y est nettement moins chère.

Les filles ont passé des heures à jouer dans un très grand parc de jeux avec des toboggans en forme de dinosaures et nous avons pu profiter des chouettes restaurants et points de vue qu'offrent la ville. Bref, il y règne une douceur de vivre qui fait du bien après l'âpreté de l'altiplano et de Potosi, et qui m'a séduit.

Petit coup de cœur pour Sucre
Petit coup de cœur pour SucrePetit coup de cœur pour Sucre
Petit coup de cœur pour SucrePetit coup de cœur pour SucrePetit coup de cœur pour Sucre
Petit coup de cœur pour Sucre

Petit plus inattendu (plus en forme de clin d'œil): sur la même place on trouve le théâtre de la ville et l'hôpital. De quoi soigner les peines de l'âme et du corps et réunir nos deux familles. Que demander de mieux!

Sucre, le 7 juillet

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